Stéréotypes du genre

Ma chronique de novembre pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Stéréotypes du genre - chronique Bougribouillons

Des Vidéos et articles pour aller plus loin.

  • L’école du genre, une plateforme qui propose un voyage interactif avec de courtes séquences vidéo, au cœur de la construction de notre identité sexuée. Un voyage où l’on découvre que ce qui nous semble naturel est bien souvent le fruit d’apprentissages dont nous sommes imprégnés à notre insu.
    Je vous invite à regarder particulièrement les courtes vidéos bonus de chaque séquence, qui rentre davantage dans le sujet :
    http://www.ecoledugenre.com/#Accueil

Outils pour les enfants

Des expériences filmées

  • « Dans La Tête De » propose une expérience qui explique comment les parents reproduisent (sans s’en apercevoir) les clichés « sexistes » qui leur ont été inculqués dès l’enfance : https://urlz.fr/b0dF

  • Girl toys vs boy toys: The experiment.
    Une expérience qui met en avant le comportement inconscient et involontaire de l’adulte sur les stéréotypes genrés concernant les jouets : https://www.youtube.com/watch?v=nWu44AqF0iI

Les douces violences

Ma chronique d’octobre pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Les douces violences - chronique Bougribouillons

Les douces violences sont, je pense, une des choses les plus difficiles à remettre en question dans notre comportement envers les enfants. En effet, lorsque l’adulte agit ainsi, la plupart du temps, il ne cherche pas à nuire et n’en a même pas conscience. C’est ponctuel et spontané.

Parfois, c’est juste une habitude, comme parler de l’enfant en sa présence sans l’inclure à la conversation. D’autres fois, c’est un manque de conscience de notre geste, comme essuyer le nez de l’enfant sans le prévenir. Il y a aussi ces comportements, pleins de bonnes intentions, comme donner des surnoms à l’enfant sans jamais l’appeler par son prénom. Parfois, c’est pour une question de praticité, comme coincer le bavoir sous l’assiette, ou encore, une impatience ponctuelle, comme râler parce que son bébé vient de faire caca dans la couche qu’on vient de le changer.

Ce n’est pas vraiment l’acte en lui-même le problème, mais sa répétition, qu’on ne remarque pas forcément. Pour nous rendre compte de notre comportement, il suffit simplement de se demander :
« Comment le vivrais-je si quelqu’un me faisait/disait la même chose ? ».

L’important, je pense, est de demander l’avis de l’enfant. S’il est ok pour avoir le bavoir sous l’assiette ou qu’on l’appelle « mon lapin » de temps en temps, alors il n’y a pas de problème. Les douces violences n’existent plus dès lors que la dominance de l’adulte disparaît, et que l’enfant est respecté.

Références et ressources :

Observer l’enfant

Ma chronique de septembre pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Observer l'enfant - chronique Bougribouillons

Comme le disait Maria Montessori :

« La qualité fondamentale pour le parent  ou l’éducateur est de savoir observer. »

Observer, c’est nous permettre de nous émerveiller de leurs compétences et de leurs ressources. Il est alors plus simple pour l’adulte de faire confiance à l’enfant. Cela favorise également le développement de leur confiance en eux en leur laissant la possibilité de faire seul.
Aussi, l’observation nous permet à nous, adultes, de mieux comprendre (un comportement, un besoin…) et nous offre le recul nécessaire afin d’agir de manière pertinente et adaptée.

Accueillir les émotions

Ma chronique d’août pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Accueillir l'émotion de l'enfant - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

Il est important d’inclure le vocabulaire émotionnel le plus tôt possible, par la parole (et par les signes). Très tôt, l’enfant pourra ainsi verbaliser (ou signer) de lui-même l’émotion qu’il ressent. Tout comme « papa » ou « maman », ce vocabulaire lui sera familier.

Faire rentrer le vocabulaire des émotions dans nos vies, c’est également nous permettre à nous, adultes, de développer notre conscience et notre intelligence émotionnelles, car malheureusement, peu d’entre nous ont été accompagné·e·s dans ce sens.

Pour intégrer le vocabulaire des émotions dans le quotidien de l’enfant, on peut bien sûr l’aider à verbaliser au moment de l’émotion. On peut aussi s’aider d’outils comme des jeux sur les émotions, dès tout petit, ou encore jouer à des jeux d’expression théâtrale avec l’enfant.

J’ai réalisé il y a quelques temps des cartes des émotions, elles sont téléchargeables à prix libre ici :
https://boutique.bougribouillons.fr/produit/cartes-des-emotions-a-imprimer-v2/

L’adultomorphisme, quésako ?

Ma chronique de juin pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Changer de vision - l'adultomorphisme - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

UN ARTICLE
« Avant 5 ans, un enfant ne peut pas manipuler ou faire « exprès » »
https://papapositive.fr/avant-5-ans-un-enfant-ne-peut-pas-manipuler-ou-faire-expres/

UN LIVRE
« Guide pour les pros de la petite enfance » (parents compris 😉 )
https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/biblio-pro/guide-pratique-pour-les-pros-de-la-petite-enfance

UN TEXTE
« L’adultomorphisme désigne notre tendance à nous autres, les adultes, à interpréter les comportements des enfants comme s’il s’agissait d’adultes miniatures. On les qualifie de provocateurs, pervers, manipulateurs, capricieux, vicieux, jaloux, comédiens, sadiques, calculateurs… Et la liste est longue! « Clément me regarde dans les yeux tout en grimpant sur le fauteuil alors qu’il sait que c’est interdit: il me provoque! », « Si Latifa vient illico presto taper l’enfant qui s’est installé sur mes genoux, c’est parce qu’elle est jalouse! », « Marius se met à pleurer quand il me voit alors qu’il jouait tranquillement… Quel comédien! ». On oublie que le développement intellectuel et affectif d’un enfant est bien distinct de celui d’un adulte. Et pour cause, tandis que le cerveau d’un tout-petit est au début de sa maturation (et le chemin est long, très long), celui d’un adulte est arrivé à la pleine maturité. Par ces adjectifs qui n’ont pas leur place dans la petite enfance, on vient surinterpréter les signaux que ces petits êtres énigmatiques nous adressent. Rassurez-vous, quiconque peut tomber dans l’adultomorphisme s’il n’y fait pas attention: les professionnels qui oeuvrent directement auprès des enfants, les parents, les médecins, les psychologues, les chercheurs… D’où l’importance d’avoir des connaissances aiguisées sur leur fonctionnement intellectuel et de se rappeler à l’autre de temps en temps. » Heloise Junier

Un cadeau pour l’enfant

Ma chronique de mai pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Un cadeau pour l'enfant - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

Depuis quelques temps, lorsque je vois le comportement de mon ainé avec les plus petits, à l’écoute, verbalisant leurs émotions, je me dis que l’éducation que nous avons choisi et les formidables exemples de nos proches contribuent grandement à lui donner des bases solides sur comment le tout-petit peut être accompagné, au plus proche de ses capacités et de ses besoins.
Plus tard, lorsqu’il aura ou sera au contact d’enfants, il fera certainement un pas, comme je l’ai fait et comme mes parents l’ont fait, mais je sais que l’écoute et l’accompagnement des émotions sera pour lui bien plus facile que ça ne l’est été pour moi.
Bon, il faut aussi avouer qu’il est en formation continue, car chaque jour ou presque, il me demande de lui lire mon travail 😅.

Chaque pas que nous faisons sont autant de pas que nos enfants n’auront pas à faire plus tard. C’est un beau cadeau que nous leur offrons, alors, plutôt que de regarder ce que nous n’arrivons pas encore à leur offrir, soyons fier·ère·s de ce que nous leur offrons maintenant et du grand pas que nous faisons ❤️