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Bonjour
je reste perplexe à la lecture de « j’ai peur » car l’enfant n’est pas non plus là pour éponger mes peurs.
L’inviter à l’attention me semble plus encourageant et si selon le développement l’enfant prend des risques il est possible de l’accompagner en le laissant faire,
Le j’ai peur est pour moi à bannir car il relève du même contenant que ut vas tomber ou tu vas casser. Il prend juste une autre forme.
Est ce que vous voyez ce que je veux dire ?
Bien cordialement
Oui je comprends tout à fait. On m’a déjà fait cette même reflexion, et je suis d’accord dans une certaine mesure. Ces illustrations tendent à inviter les adultes à parler de leur émotions, et non à être persuadés que leur peur est la réalité. C’est un premier pas je pense, et si vous souhaitez me suggérer des situations comme celles-ci qui permettraient un second pas vers la confiance en son enfant, je serais ravie 🙂
mais c’est cette réalité là que l’enfant capte ! il capte la peur de l’adulte et du coup il pense qu' »il y a danger…
À l’adulte donc de se raisonner face à ses peurs 🙂
À mon sens, verbaliser son émotion ne fait pas plus porter que de ne pas la verbaliser. Si l’adulte a peur, l’enfant l’absorbera, peu importe s’il le dit clairement ou pas, car notre corps et nos attitudes parlent aussi, et l’émotion enfouie ressortira de toute façon. La parole n’est pas la seul manière d’expression de l’émotion, elle a le mérite d’éviter les (trop grandes) interprétations.
Bien entendu, dans ces exemples l’idéal serait que l’adulte ait une total confiance en l’enfant, mais ça n’est souvent pas possible, pour des raisons de sécurité, de remise en question profondes ou beaucoup d’autres choses.
J’ai fait ces illustrations dans le but d’inciter à la verbalisation des émotions, pour que l’enfant puisse justement s’en détacher. Au lieu de dire « Tu vas… » parler de ses propres peurs. Peut-être aurais-je du ajouter « Ma peur ne t’appartient pas ». J’ai voulu aussi mettre en avant les petites expressions qui sortent si facilement mais qui peuvent nuire grandement à la confiance que peut porter en lui un enfant « je te l’avais dis », « je t’avais prévenu »…
Tout à fait d’accord avec vous … La peur n’est pas une émotion honteuse ni catastrophique, lorsqu’elle est mesurée et… exprimée ! Je ne pense pas qu’un parent doive craindre de reconnaître avoir peur que son enfant se blesse lorsqu’il commet des imprudences… Les prédictions auto-réalisatrices me paraissent bien plus à craindre !
Bonjour,
Tiens pour moi je ne le ressens pas du tout de cette façon. Le JE a toute son importance. C’est MA peur, c’est un ressenti, pas une réalité. Le « Attention ! » je le perçois plutôt comme un synonyme de « TU vas tomber ! » (mais peut-être parce que j’entends le « Attention! » dit d’une manière stressée, c’est vrai que Frisin dit plutôt d’inviter à l’attention, ce n’est pas pareil un « c’est un verre qui casse, fais attention en le prenant »).
Ceci dit rien n’empêche d’expliquer à l’enfant qu’il s’agit de sa propre peur. Ma belle-mère fait ça par exemple car elle a des escaliers assez raides chez elle et les enfants le comprennent bien (même assez petits en fait). Personnellement je trouve également que de pouvoir exprimer son ressenti donne un peu l’exemple à l’enfant (savoir reconnaître son ressenti et l’exprimer). Évidemment je ne l’exprime pas que dans le « j’ai peur », ça fait partie d’un ensemble. Disons plutôt qu’ici le « j’ai peur » est plutôt associé à quelque chose que l’enfant ne pourra pas faire (les enfants doivent descendre les escaliers avec ma belle-mère dans mon exemple et non seuls) et les gestes que nous autorisons (car nous avons confiance et n’avons pas peur justement), nous les encourageons en expliquant l’éventuel danger (que le verre casse etc).
Je trouve les illustrations très réussies et parlantes en tout cas. Bravo !
Merci pour ce partage 🙂
Pour avoir souvent essayer je vous assure que l’effet n’est pas la même. Si je dis « attention c’est dangereux » je vois mon enfant avoir peur de ce qu’il était en train de faire, et ses gestes deviennent moins assurés et il tombe. Si je dis « j’ai peur que tu tombes » mon enfant comprend que c’est pas peur a moi, j’ai le droit de l’exprimer comme lui à le droit d’exprimer les siennes quand il en a, mais là dans son action il n’avait pas peur et ce n’est pas parce que je lui parle de ma peur qu’il a peur. Il prend juste l’info que si j’ai peur c’est qu’il doit y avoir un danger. Dans ces cas, je le vois être plus attentif à son acte et en général réussir avec un petit sourire genre « t’avais peur mais je suis trop fort ! »
Bonjour, peut-être le parent peut il s approcher en ne disant rien et en ayant juste conscience qu’ il est possible que son enfant aie besoin de lui. S il réussi, il peut dire que qu’ il content. Si l enfant perd le contrôle, il évite qu il se fasse du mal. Et on en fait pas un « drame » afin que l’enfant ne perde pas l’envie d explorer. Bon, c est une idée personnelle 🙂 j aime des dessins qui illustrent notre quotidien. Merci à vous
Merci à vous pour votre suggestion 🙂
Je vous invite à lire la réponse plus haut pour plus d’explication de mes intentions concernant ces illustrations.
Bonjour, suis plutôt d’accord avec ce commentaire, laisser l’enfant dans la permission et la découverte … en restant à ses côtés dans l’observation et la … surveillance !!!!!!!
Très bonne illustration, qui ne doit pas faire oublier que l’enfant cherche à comprendre le sens des situations et des mots en les mimant … Donc j’ai peur, il va le mimer; tomber, il va le mimer; casser, il va le mimer … Interdit ou pas.
En effet,les mécanismes inconscients de la compréhension ne gèrent pas les négations comme des interdits, mais plus comme une coloration de la signification … ce qui fait qu’annoncer un risque favorise sa mise en place par le mimétisme de la compréhension …
Oui, cette série pourrait-être améliorer 🙂 Merci de votre partage.
en effet, le « tu vas tomber » agit comme une suggestion que l’enfant ne peut s’empêcher de réaliser, le « Fais attention à ne pas tomber » n’est pas mieux puisque comme le cerveau n’enregistre pas la négation, cela revient au même que le premier. On voit bien grâce à vos dessins que la 2ème formule proposée est beaucoup moins intrusive , merci 😉
Merci à vous pour votre message 🙂
J’ ai bien trop fait ressentir mes peurs à mon 1er enfant, avec mon 2ème je tente de procéder différemment, je lui fais plus confiance et au lieu du » Tu va tomber »qui insinue « je ne te fais pas confiance » et qui maintient l’enfant dans le »elle a raison je ne sais pas faire » je lui dis plutôt » Fais attention tu risques de tomber »qui selon moi à une connotation bien plus positive, qui invite à la vigilance sans empêcher de faire 😉
Merci pour votre partage. Je suis totalement POUR ce genre d’éducation et comme « un petit dessins vos mieux… » je partage sur ma page FB.
Emeline
Merci beaucoup pour ces illustrations, elles sont excellentes! Je les ai relayées sur mon blog https://super-enfants.net/2017/05/23/jai-confiance-en-moi/
Bonsoir,
je découvre votre blog ce soir et il s’avère que je connaissais déjà votre affiche sur l’enfant qui descend la marche. Celle-ci m’a énormément inspirée (à l’époque et depuis…) pour ma Poupette. J’y trouve de la justesse, de la sérénité et de la franchise. « malgré mes craintes j’ai confiance en toi et je suis près si tu en as besoin »
Merci
Je suis très heureuse d’entendre que mes affiches accompagnent des parents comme vous sur le chemin de la bienveillance 🙂 Merci pour votre message !
Merci beaucoup à vous pour ce partage d’expérience…
Je pense beaucoup communiquer mon stresse par mes craintes et je manque de repères pour savoir gérer différentes situations. Ma plus grosse difficulté en ce moment,c’est de gérer ma 2eme fille de 3ans avec sa sœur de 6ans… beaucoup de disputes,et de caprices de la secondes à chaque fois qu’on lui dit non. Sauriez vous m’indiquer une BD ou livre pour moi ou ma fille qui m’aide à les aider a grandir en diminuant les caprices ? Comment occuper les 2 en même temps alors qu’elle ne peuvent pas faire les mêmes choses ? Merci pour votre aide!
Bonjour Audrey,
Comme je vous comprends, mes deux enfants ont exactement le même âge ! Mon deuxième est lui aussi en plein dans la construction de lui. Les frustrations et déception sont encore difficile à cet âge.
Personnellement, les deux livres d’Isabelle Filliozat : « J’ai tout essayé » (outils de 1 à 5 ans) et « Il me cherche ! » (outils de 6 à 11 ans) m’ont énormément aidé.
Ce sont des petits livres-outils vraiment simples à lire, avec beaucoup de visuel, ce qui rend la compréhension des différentes situations de la vie quotidienne vraiment plus simple je trouve.
Concernant les conflits entre vos deux enfants, je peux vous conseiller le livre de Faber et Mazlish « Frères et sœurs sans rivalités », qui donne lui aussi beaucoup d’outils pour gérer les conflits mais aussi qui éclaire sur nos comportements de parents qui peuvent entrainer malgré nous une rivalité. Il existe également des formations Faber et Mazlish que mon mari a suivi (lui qui n’ouvre que rarement un livre a donc plus comprendre beaucoup de chose, et les mettre en pratique à la maison).
En attendant, voici quelques articles qui vous donneront des premiers outils (mais qui à mon sens ne remplacent pas les livres qui rentrent vraiment plus en profondeur dans le sujet et la compréhension des situations) :
– http://papapositive.fr/rivalite-entre-freres-et-soeurs-comment-reagir-pour-limiter-les-disputes/
– http://papapositive.fr/les-disputes-entre-enfants-5-options-pour-les-regler-sans-crier/
– http://apprendreaeduquer.fr/denouer-conflits-entre-freres-soeurs
– http://apprendreaeduquer.fr/freres-soeurs-rivalite-manuel-de-survie-vie-de-famille-plus-sereine/
Bref, voilà qui vous donnera certainement des outils pour avancer sur ce (beau) chemin de la parentalité consciente 🙂
A bientôt !
bravo pour la tendresse des visages et des regards.
c’est vrai que le « tu vas tomber » n’aide pas l’enfant à grandir.
Je proposerai plutôt : « cette marche est haute, peux-tu faire bien attention en la descendant ? Et je me tiens à côté de toi ». ou bien « cette marche est difficile, je me rapproche de toi et je te demande de la descendre prudemment ».
(ensuite mon fils se disait spontanément à haute voix : « cet escalier est dangereux, je vais le descendre prudemment » c’était très mignon)
Ou bien « ce verre est fragile, peux-tu bien le tenir à deux mains ? » ou « ce verre est trop près du bord, il risque de tomber, peux-tu l’éloigner du bord ? », ou bien « tu es trop près de tel ou tel danger, peux-tu t’en écarter ? ».
De manière générale j’ai trouvé que les 4 mots magiques qui font grandir l’enfant sont « s’il te plait, merci, bravo, pardon »
– s’il te plait peux-tu venir de suite te laver les mains ?
– merci pour ce bisou ; merci d’avoir obéi de suite
– bravo d’avoir partagé avec ton frère
– pardon d’avoir crié, quand je suis fatiguée je m’énerve plus facilement, mais ce n’était pas de ta faute.
Et qu’il est bon que ces 4 mots magiques circulent dans la maison, ils aident à dialoguer avec amour.