Une nouvelle chronique pour Les Pros de la Petite Enfance.
Les douces violences font partie des pratiques les plus difficiles à remettre en question dans notre comportement envers les enfants. En effet, lorsque l’adulte agit ainsi, la plupart du temps, il ne cherche pas à nuire et n’en a même pas conscience. C’est ponctuel, spontané et inscrit dans une normalité.

Parfois, c’est juste une habitude, comme parler de l’enfant en sa présence sans l’inclure à la conversation. D’autres fois, c’est un manque de conscience de notre geste, comme essuyer le nez de l’enfant sans le·la prévenir. Il y a aussi ces comportements, pleins de bonnes intentions, comme donner des surnoms à l’enfant sans jamais l’appeler par son prénom. Parfois, c’est pour une question de praticité, comme coincer le bavoir sous l’assiette, ou encore, une impatience ponctuelle, comme râler parce que son bébé vient de faire caca dans la couche qu’on vient de le changer.

Si les méfaits de l’acte en lui-même ne sont pas considérables, c’est la répétition de l’acte qui pourra, au fil du temps, nuire à la confiance en soi et à l’estime de soi de l’enfant. Pour nous rendre compte de notre comportement, il suffit de se demander : « Comment le vivrais-je si quelqu’un me faisait/disait la même chose ? ».

Les douces violences n’existent plus dès lors que la dominance de l’adulte disparaît, et que l’enfant est entendu·e et respecté·e, comme une personne.

Douces violences - Affiche Bougribouillons

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Affiche Bougribouillons Les douces violences.
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