Il est fréquent de penser qu’ouvrir un enfant à la nature demande des connaissances, du temps, un moyen de locomotion ou d’habiter la campagne. Pourtant, il n’en est rien !
Cette affiche montre comment on peut, à notre niveau, sans aller très loin, inviter la nature dans nos vies. Pour cela, il suffit de laisser aux enfants le temps d’être, tout en créant un contexte favorable. Et si l’on observe bien, on se rendra compte qu’ils n’ont nul besoin qu’on les ouvre à la nature, mais simplement qu’on leur en laisse la possibilité. Gadoue, terre, sable, bâtons, cailloux et pommes de pins les émerveilleront sans nul besoin d’une quelconque présentation d’activité ou de connaissances. Le mieux que l’on puisse faire est de se (re)connecter à notre enfant intérieur et de s’émerveiller avec elleux.
Dans nos pays industrialisés, le constat est alarmant : 4 enfants sur 10 (de 3 à 10 ans) ne joueraient jamais dehors (1). Les activités en intérieur et les écrans ont pris une place importante dans le quotidien de nos petits, pourtant bien loin d’apporter tout ce qu’un moment de jeu ou une balade en extérieur apporte comme bienfaits physiques, psychiques et émotionnels.
Bien au contraire, ce contexte tend à appauvrir considérablement les opportunités pour un bien-être global et un développement harmonieux chez l’enfant.
Sortir dans la grande nature, sauvage, dans un quotidien déjà trop chargé peut sembler impossible, surtout lorsqu’on habite en ville, sans véhicule. Mais quelques minutes régulières suffisent pour retrouver les bienfaits et combler le manque de nature. Une friche près du domicile, une cour d’immeuble, un carré de verdure, un parc, un pré, une forêt. Que vous soyez en ville ou à la campagne, la nature est partout !
Aussi, la perspective d’ouvrir son enfant à la nature peut paraître insurmontable, surtout lorsque nous-même, adulte, sommes depuis longtemps déconnectés de celle-ci. Ne rien y connaître n’est en aucun cas un frein, bien au contraire. Dans une deuxième chronique sur la nature, j’aborderai justement ce point : comment faire rentrer la nature dans nos vies ? En attendant, voici une multitude de ressource pour approfondir par vous-même ce sujet si primordial pour nos enfants du présent, et pour les enfants de l’avenir.
« Éveiller ses enfants à la nature… même en ville » de Scott D. Sampson, édition Marabout. (Ce livre est aussi disponible sous le nom « Comment élever un enfant sauvage en ville », éditions Les arènes).
« Passeur de nature – Transmettre de goût le la nature aux enfants » de Émilie Lagoeyte, Cindy Chapelle et Titwane, éditions Terre vivante.
Les deux ouvrages « Jouer avec la nature » et « Petits jeux de saison pour grandes découvertes » de Élise Mareuil paru aux éditions Dunod, fondatrice du réseaux de crèche AGAPI (dont la pédagogie est basée sur l’éveil à la nature).
« 50 activités nature avec les enfants » de Marie Lyne Mangilli Doucé, éditions Terre vivante.
Le jeu libre est fondamental au développement de l’enfant, c’est pourquoi c’est quelque chose de naturel qui n’a pas besoin d’être pensé, dirigé ou initié par l’adulte. Le jeu libre s’inscrit dans la même continuité que la motricité libre, la diversification menée par l’enfant ou les apprentissages autonomes. C’est faire confiance en la nature de l’enfant pour savoir ce qui est bon pour lui et pour son développement singulier et harmonieux. Par le jeu libre, l’enfant se connecte à ses besoins, à ce qui l’anime. Il apprend à se connaître lui-même et par extension, à mieux comprendre les autres.
Et l’adulte dans tout ça ?
Le rôle de l’adulte est important. De l’extérieur, pour un œil non averti, il·elle peut sembler ne rien faire. Pourtant, pendant un moment de jeu libre, l’adulte observe, propose un environnement riche (par exemple des objets du quotidien pour inviter au jeu heuristique, un lieu dans la nature, des jouets ouverts…) et reste disponible (portage psychique).
Le plus difficile, je pense, étant de ne pas intervenir. Un simple « bravo ! » sorti spontanément, avec toutes les bonnes intentions du monde, au petit Mohamed (qui pour la première fois a réussi à enfiler l’anneau en bois sur la tige) peut alors détourner son attention de ce qu’il ressent, de cette motivation intrinsèque, moteur de la confiance en lui et en ses capacités, en réduisant en quelques secondes son plaisir intérieur à néant. En revanche, si ce même enfant vous regarde avec la banane et l’envie irrésistible de partager son plaisir avec vous, ne vous gênez pas pour sauter de joie avec lui 😊
Parfois, nous avons tendance à penser que si l’enfant ne rapporte pas une création à la fin de sa journée de crèche, ou n’a pas fait d’activité dirigée, il·elle n’aura « rien fait » de sa journée. Pourtant, le jeu libre aura été bien plus riche pour son développement.
Lorsque l’enfant grandit, le rôle de l’adulte évolue, et ce n’est plus dans l’observation qu’il trouve sa place mais plutôt dans sa capacité à se faire discret voir à disparaître, tout en travaillant sur son lâcher-prise. Je vous conseille alors l’excellente conférence de Bruno Durant au sujet du jeu libre et de l’importance de la prise de risque :
Et concernant les plus jeunes enfants, voici quelques liens pour aller plus loin, source de mon travail sur cette chronique :
Une intervention vidéo enrichissante de Sophie Marinopoulos (qui d’ailleurs fait d’excellentes chroniques pour Les pros de la petite enfance) : https://youtu.be/CTmbApps8G8
Si pour certain.e.s, cela paraîtra évident, pour d’autres, il faudra du lâcher-prise, notamment sur la nécessité d’intégrer des jeux ou activités dirigé.e.s dans le quotidien de l’enfant, sur la croyance qu’un enfant n’a « rien fait » s’il n’a pas produit quelque chose, ou encore que l’adulte s’est tourné les pouces s’il n’a rien proposé à l’enfant.
On croise une multitude de blogs ou de pages sur les réseaux sociaux qui montrent des parents ou pros proposant des activités (parfois très élaborées) aux enfants, les préparant à l’avance en y investissant énormément de temps pour au final ne laisser que peu de liberté aux petits. De mon côté, j’ai remarqué que moins je faisais pour mes enfants, plus ils développaient leur créativité, leur confiance en eux et leurs multiples habiletés, et meilleur c’était pour eux (je pense au jeu libre mais aussi à la Diversification Menée par l’Enfant, à la motricité libre, aux apprentissages autonomes, etc.). Aussi, et malgré mes observations, mes supers activités préparées avec amour et investissement faisaient presque systématiquement des bides. Attention, ne pas « faire » pour eux n’empêche pas de rester observateur.trice et conscient.e, tout en faisant en sorte que l’environnement soit propice au jeu libre. Ce que l’adulte « fait » est simplement plus invisible. Cette affiche donne quelques clefs pour mettre en place des conditions qui favorise ces moments.
Pour finir, j’aimerais aborder le choix des jouets. Malheureusement, la plupart des jouets qui attirent au premier coup d’œil (adultes comme enfants) sont souvent bien loin de répondre aux critères du jeu libre. Les jouets ouverts, ce sont ces jouets qu’on a du mal à définir et qui nous questionnent : « Mais, à quoi ça sert ? ». Je pense notamment aux planches d’équilibre, planches à roulettes, jeux de construction, loose parts, etc.
Aussi, et surtout, le jeu libre trouve davantage son plein potentiel dans les objets du quotidien détournés : carton, scotch, ficelle, corde, ustensiles de cuisine, boîtes, morceaux de bois, paniers, pierres, galets, tissus,… Et pour cela, la nature nous offre ce qu’il y a de mieux ! Observer des enfants dans un parc ou dans la forêt, laissez-les s’approprier l’espace sans rien diriger (pas de but de la balade) et vous verrez ce qu’est le jeu libre.
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➡️ Manger est un besoin physiologique, c’est naturel, mais c’est aussi un apprentissage, et comme tout apprentissage, il se fait essentiellement par l’imitation et l’envie, elle-même nourrie pas l’enthousiasme.
Le lait maternel ou industriel est l’alimentation principale du nourrisson jusqu’à 12 mois. Ainsi, lorsque le bébé montre de l’intérêt pour la nourriture solide, autour de 6 mois la plupart du temps (parfois avant, parfois après), c’est avant tout dans un besoin de découverte et d’imitation. Alors, si cette découverte peut nourrir tous les sens ; l’odeur, le toucher, la vue, l’odorat et même l’ouïe (avez-vous déjà entendu la « splatch » de la patate douce vapeur ?), c’est d’autant mieux pour le développement de l’enfant !
Ajoutez à cela des propositions d’aliments bruts, en famille et dans la joie et la sérénité, tous les éléments sont alors réunis pour que l’alimentation seine s’ancre durablement dans la base de l’enfant.
Cependant, si tout peut paraître simple, la peur et l’inquiétude s’invitent parfois au tableau. Quantités ingurgitées, équilibre alimentaire, diètes ou monodiètes, l’inquiétude grandit parfois chez les parents ou professionnel.le.s de santé. Un petit tour chez le ou la pédiatre peut vite travailler des parents jusque-là sereins sur l’alimentation de leur enfant.
La solution : lâcher prise et faire confiance à son enfant ! Tout comme la motricité ou l’acquisition du contrôle des sphynctères (encore appelé « propreté »), l’enfant sait mieux que quiconque ce qui est bon pour lui, quand et comment. Le rôle de l’adulte ne sera pas dans le contrôle ni dans le savoir, mais plutôt dans le fait d’offrir le meilleur environnement à l’enfant. Pour l’alimentation, sa place sera alors de proposer des aliments sains, pas (ou peu) transformés ou mélangés, de montrer le bon exemple et de faire de la découverte culinaire un plaisir et des moments partagés. Pour cela, il faudra redéfinir la place de l’adulte comme observateur accompagnant, et sortir des schémas classiques de l’adultisme, aussi appelé âgisme.
Pour aller plus loin au sujet de l’âgisme/adultisme :
« Le grand dictionnaire de la petite enfance » des Éditions Dunod, entrée « Âgisme » écrit par Elfi Reboulleau
En ce début d’année, je vous présente la deuxième partie de ma chronique sur le jeu libre. Vous pourrez lire la première partie ici : https://bougribouillons.fr/le-jeu-libre/
Maintenant qu’on a abordé tout l’intérêt du jeu libre, c’est utile de savoir comment le favoriser.
Si pour certain.e.s, cela paraîtra évident, pour d’autres, il faudra du lâcher-prise, notamment sur la nécessité d’intégrer des jeux ou activités dirigé.e.s dans le quotidien de l’enfant, sur la croyance qu’un enfant n’a « rien fait » s’il n’a pas produit quelque chose, ou encore que l’adulte s’est tourné les pouces s’il n’a rien proposé à l’enfant.
On croise une multitude de blogs ou de pages sur les réseaux sociaux qui montrent des parents ou pros proposant des activités (parfois très élaborées) aux enfants, les préparant à l’avance en y investissant énormément de temps pour au final ne laisser que peu de liberté aux petits. De mon côté, j’ai remarqué que moins je faisais pour mes enfants, plus ils développaient leur créativité, leur confiance en eux et leurs multiples habiletés, et meilleur c’était pour eux (je pense au jeu libre mais aussi à la Diversification Menée par l’Enfant, à la motricité libre, aux apprentissages autonomes, etc.). Aussi, et malgré mes observations, mes supers activités préparées avec amour et investissement faisaient presque systématiquement des bides. Attention, ne pas « faire » pour eux n’empêche pas de rester observateur.trice et conscient.e, tout en faisant en sorte que l’environnement soit propice au jeu libre. Ce que l’adulte « fait » est simplement plus invisible. Cette affiche donne quelques clefs pour mettre en place des conditions qui favorise ces moments.
Pour finir, j’aimerais aborder le choix des jouets. Malheureusement, la plupart des jouets qui attirent au premier coup d’œil (adultes comme enfants) sont souvent bien loin de répondre aux critères du jeu libre. Les jouets ouverts, ce sont ces jouets qu’on a du mal à définir et qui nous questionnent : « Mais, à quoi ça sert ? ». Je pense notamment aux planches d’équilibre, planches à roulettes, jeux de construction, loose parts, etc.
Aussi, et surtout, le jeu libre trouve davantage son plein potentiel dans les objets du quotidien détournés : carton, scotch, ficelle, corde, ustensiles de cuisine, boîtes, morceaux de bois, paniers, pierres, galets, tissus,… Et pour cela, la nature nous offre ce qu’il y a de mieux ! Observer des enfants dans un parc ou dans la forêt, laissez-les s’approprier l’espace sans rien diriger (pas de but de la balade) et vous verrez ce qu’est le jeu libre.
Ce mois-ci, c’est du jeu libre dont j’ai envie de vous parler. Ce thème sera abordé en deux parties. Dans cette première partie, je parle les bienfaits du jeu libre dans le développement de l’enfant. J’aborderai ensuite la question de comment mettre en place un environnement propice à ces moments-là.
Le jeu libre est fondamental au développement de l’enfant, c’est pourquoi c’est quelque chose de naturel qui n’a pas besoin d’être pensé, dirigé ou initié par l’adulte. Le jeu libre s’inscrit dans la même continuité que la motricité libre, la diversification menée par l’enfant ou les apprentissages autonomes. C’est faire confiance en la nature de l’enfant pour savoir ce qui est bon pour lui et pour son développement singulier et harmonieux. Par le jeu libre, l’enfant se connecte à ses besoins, à ce qui l’anime. Il apprend à se connaître lui-même et par extension, à mieux comprendre les autres.
Et l’adulte dans tout ça ?
Le rôle de l’adulte est important. De l’extérieur, pour un œil non averti, il·elle peut sembler ne rien faire. Pourtant, pendant un moment de jeu libre, l’adulte observe, propose un environnement riche (par exemple des objets du quotidien pour inviter au jeu heuristique, un lieu dans la nature, des jouets ouverts…) et reste disponible (portage psychique).
Le plus difficile, je pense, étant de ne pas intervenir. Un simple « bravo ! » sorti spontanément, avec toutes les bonnes intentions du monde, au petit Mohamed (qui pour la première fois a réussi à enfiler l’anneau en bois sur la tige) peut alors détourner son attention de ce qu’il ressent, de cette motivation intrinsèque, moteur de la confiance en lui et en ses capacités, en réduisant en quelques secondes son plaisir intérieur à néant. En revanche, si ce même enfant vous regarde avec la banane et l’envie irrésistible de partager son plaisir avec vous, ne vous gênez pas pour sauter de joie avec lui 😊
Parfois, nous avons tendance à penser que si l’enfant ne rapporte pas une création à la fin de sa journée de crèche, ou n’a pas fait d’activité dirigée, il·elle n’aura « rien fait » de sa journée. Pourtant, le jeu libre aura été bien plus riche pour son développement.
Lorsque l’enfant grandit, le rôle de l’adulte évolue, et ce n’est plus dans l’observation qu’il trouve sa place mais plutôt dans sa capacité à se faire discret voir à disparaître, tout en travaillant sur son lâcher-prise. Je vous conseille alors l’excellente conférence de Bruno Durant au sujet du jeu libre et de l’importance de la prise de risque :
Et concernant les plus jeunes enfants, voici quelques liens pour aller plus loin, source de mon travail sur cette chronique :
Une intervention vidéo enrichissante de Sophie Marinopoulos (qui d’ailleurs fait d’excellentes chroniques pour Les pros de la petite enfance) : https://youtu.be/CTmbApps8G8
L’école du genre, une plateforme qui propose un voyage interactif avec de courtes séquences vidéo, au cœur de la construction de notre identité sexuée. Un voyage où l’on découvre que ce qui nous semble naturel est bien souvent le fruit d’apprentissages dont nous sommes imprégnés à notre insu. Je vous invite à regarder particulièrement les courtes vidéos bonus de chaque séquence, qui rentre davantage dans le sujet : http://www.ecoledugenre.com/#Accueil
Le travail de l’illustratrice Élise Gravel, qui déconstruit avec humour les stéréotypes de genre chez les enfant : https://urlz.fr/b0dM
Des expériences filmées
“Dans La Tête De” propose une expérience qui explique comment les parents reproduisent (sans s’en apercevoir) les clichés “sexistes” qui leur ont été inculqués dès l’enfance : https://urlz.fr/b0dF
Girl toys vs boy toys: The experiment. Une expérience qui met en avant le comportement inconscient et involontaire de l’adulte sur les stéréotypes genrés concernant les jouets : https://www.youtube.com/watch?v=nWu44AqF0iI
Les douces violences sont, je pense, une des choses les plus difficiles à remettre en question dans notre comportement envers les enfants. En effet, lorsque l’adulte agit ainsi, la plupart du temps, il ne cherche pas à nuire et n’en a même pas conscience. C’est ponctuel et spontané.
Parfois, c’est juste une habitude, comme parler de l’enfant en sa présence sans l’inclure à la conversation. D’autres fois, c’est un manque de conscience de notre geste, comme essuyer le nez de l’enfant sans le prévenir. Il y a aussi ces comportements, pleins de bonnes intentions, comme donner des surnoms à l’enfant sans jamais l’appeler par son prénom. Parfois, c’est pour une question de praticité, comme coincer le bavoir sous l’assiette, ou encore, une impatience ponctuelle, comme râler parce que son bébé vient de faire caca dans la couche qu’on vient de le changer.
Ce n’est pas vraiment l’acte en lui-même le problème, mais sa répétition, qu’on ne remarque pas forcément. Pour nous rendre compte de notre comportement, il suffit simplement de se demander : “Comment le vivrais-je si quelqu’un me faisait/disait la même chose ?”.
L’important, je pense, est de demander l’avis de l’enfant. S’il est ok pour avoir le bavoir sous l’assiette ou qu’on l’appelle “mon lapin” de temps en temps, alors il n’y a pas de problème. Les douces violences n’existent plus dès lors que la dominance de l’adulte disparaît, et que l’enfant est respecté.
Références et ressources :
Le livre Le Grand dictionnaire de la petite enfance, avec la définition de Christine Schuhl sur les douces violences.
Le livre Repérer et éviter les douces violences de Christine Schuhl.
Un article de l’OMEP tiré d’une conférence de Christine Schuhl « Prévenir les douces violences dans les pratiques professionnelles » : http://www.omep-france.fr/?p=1041
« La qualité fondamentale pour le parent ou l’éducateur est de savoir observer. »
Observer, c’est nous permettre de nous émerveiller de leurs compétences et de leurs ressources. Il est alors plus simple pour l’adulte de faire confiance à l’enfant. Cela favorise également le développement de leur confiance en eux en leur laissant la possibilité de faire seul. Aussi, l’observation nous permet à nous, adultes, de mieux comprendre (un comportement, un besoin…) et nous offre le recul nécessaire afin d’agir de manière pertinente et adaptée.
Il est important d’inclure le vocabulaire émotionnel le plus tôt possible, par la parole (et par les signes). Très tôt, l’enfant pourra ainsi verbaliser (ou signer) de lui-même l’émotion qu’il ressent. Tout comme “papa” ou “maman”, ce vocabulaire lui sera familier.
Faire rentrer le vocabulaire des émotions dans nos vies, c’est également nous permettre à nous, adultes, de développer notre conscience et notre intelligence émotionnelles, car malheureusement, peu d’entre nous ont été accompagné·e·s dans ce sens.
Pour intégrer le vocabulaire des émotions dans le quotidien de l’enfant, on peut bien sûr l’aider à verbaliser au moment de l’émotion. On peut aussi s’aider d’outils comme des jeux sur les émotions, dès tout petit, ou encore jouer à des jeux d’expression théâtrale avec l’enfant.
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