Les comportements dits « agressifs »

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Affiche Bougribouillons - Les comportements agressifs chez le jeune enfant - Partie 1 - Récit illustré
Affiche Bougribouillons - Les comportements agressifs chez le jeune enfant - Partie 2 - Récit illustré

—— POUR ALLER PLUS LOIN ——

Plusieurs articles sur le site « Apprendre à éduquer » :
Comment réagir face à un jeune enfant qui tape, mord et se met en colère ?
Un enfant tire les cheveux de son frère ou de sa sœur : voir l’intention de l’agresseur au-delà du geste violent (et aborder la situation sans punition).
Quand un jeune enfant (de moins de 4 ans) tape sans raison apparente.
Quand un enfant est agressif (tape, mord, casse…), le punir ou l’isoler ne fait qu’augmenter son agressivité.

Sur le site « Les pros de la petite enfance »
18-36 mois : comment améliorer les relations et les comportements des enfants

Sur le site de « Papa positive » :
3 alternatives non punitives pour stopper l’agressivité des enfants

Des livres :
– « Le manuel de survie des parents » de Héloïse Junier.
– « Le grand dictionnaire de la petite enfance » de Caroline Morel et Pierre-Brice Lebrun.

Des vidéos :
Que faire lorsque les enfants frappent? (Encyclopédie sur le développement des jeunes enfants).
Les enfants qui mordent, griffent, tapent. Avec Héloïse Junier, psychologue. (Les pro de la petite enfance).

Affiche Bougribouillons - Les comportements agressifs chez le jeune enfant - Boutique Bougribouillons

L’importance de la nature dans le développement de l’enfant – 1/2

La chronique de février pour Les Pros de la Petite Enfance.

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La nature 1/2 - chronique Bougribouillons

Dans nos pays industrialisés, le constat est alarmant : 4 enfants sur 10 (de 3 à 10 ans) ne joueraient jamais dehors (1). Les activités en intérieur et les écrans ont pris une place importante dans le quotidien de nos petits, pourtant bien loin d’apporter tout ce qu’un moment de jeu ou une balade en extérieur apporte comme bienfaits physiques, psychiques et émotionnels.

Bien au contraire, ce contexte tend à appauvrir considérablement les opportunités pour un bien-être global et un développement harmonieux chez l’enfant.

Sortir dans la grande nature, sauvage, dans un quotidien déjà trop chargé peut sembler impossible, surtout lorsqu’on habite en ville, sans véhicule. Mais quelques minutes régulières suffisent pour retrouver les bienfaits et combler le manque de nature. Une friche près du domicile, une cour d’immeuble, un carré de verdure, un parc, un pré, une forêt. Que vous soyez en ville ou à la campagne, la nature est partout !

Aussi, la perspective d’ouvrir son enfant à la nature peut paraître insurmontable, surtout lorsque nous-même, adulte, sommes depuis longtemps déconnectés de celle-ci. Ne rien y connaître n’est en aucun cas un frein, bien au contraire. Dans une deuxième chronique sur la nature, j’aborderai justement ce point : comment faire rentrer la nature dans nos vies ? En attendant, voici une multitude de ressource pour approfondir par vous-même ce sujet si primordial pour nos enfants du présent, et pour les enfants de l’avenir.

—— SOURCES ET RESSOURCES ——

Sites web et documents

Livres

  • « Éveiller ses enfants à la nature… même en ville » de Scott D. Sampson, édition Marabout. (Ce livre est aussi disponible sous le nom « Comment élever un enfant sauvage en ville », éditions Les arènes).
  • « Passeur de nature – Transmettre de goût le la nature aux enfants » de Émilie Lagoeyte, Cindy Chapelle et Titwane, éditions Terre vivante.
  • Les deux ouvrages « Jouer avec la nature » et « Petits jeux de saison pour grandes découvertes » de Élise Mareuil paru aux éditions Dunod, fondatrice du réseaux de crèche AGAPI (dont la pédagogie est basée sur l’éveil à la nature).
  • « 50 activités nature avec les enfants » de Marie Lyne Mangilli Doucé, éditions Terre vivante.

Magazines pour enfants

  • La petite salamandre et la salamandre junior
  • Wakou

Film/vidéo

L’alimentation

Et voici le retour de mes récits illustrés pour Les Pros de la Petite Enfance.

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L'alimentation - chronique Bougribouillons

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➡️ Manger est un besoin physiologique, c’est naturel, mais c’est aussi un apprentissage, et comme tout apprentissage, il se fait essentiellement par l’imitation et l’envie, elle-même nourrie pas l’enthousiasme.

Le lait maternel ou industriel est l’alimentation principale du nourrisson jusqu’à 12 mois. Ainsi, lorsque le bébé montre de l’intérêt pour la nourriture solide, autour de 6 mois la plupart du temps (parfois avant, parfois après), c’est avant tout dans un besoin de découverte et d’imitation. Alors, si cette découverte peut nourrir tous les sens ; l’odeur, le toucher, la vue, l’odorat et même l’ouïe (avez-vous déjà entendu la « splatch » de la patate douce vapeur ?), c’est d’autant mieux pour le développement de l’enfant !
Ajoutez à cela des propositions d’aliments bruts, en famille et dans la joie et la sérénité, tous les éléments sont alors réunis pour que l’alimentation seine s’ancre durablement dans la base de l’enfant.

Cependant, si tout peut paraître simple, la peur et l’inquiétude s’invitent parfois au tableau. Quantités ingurgitées, équilibre alimentaire, diètes ou monodiètes, l’inquiétude grandit parfois chez les parents ou professionnel.le.s de santé. Un petit tour chez le ou la pédiatre peut vite travailler des parents jusque-là sereins sur l’alimentation de leur enfant.

La solution : lâcher prise et faire confiance à son enfant ! Tout comme la motricité ou l’acquisition du contrôle des sphynctères (encore appelé « propreté »), l’enfant sait mieux que quiconque ce qui est bon pour lui, quand et comment. Le rôle de l’adulte ne sera pas dans le contrôle ni dans le savoir, mais plutôt dans le fait d’offrir le meilleur environnement à l’enfant. Pour l’alimentation, sa place sera alors de proposer des aliments sains, pas (ou peu) transformés ou mélangés, de montrer le bon exemple et de faire de la découverte culinaire un plaisir et des moments partagés. Pour cela, il faudra redéfinir la place de l’adulte comme observateur accompagnant, et sortir des schémas classiques de l’adultisme, aussi appelé âgisme.

Pour aller plus loin au sujet de l’âgisme/adultisme :

Pour aller plus loin sur l’alimentation de l’enfant :

  • « Le manuel de survie des parents » de Héloïse Junier
  • « Le grand dictionnaire de la petite enfance » des Éditions Dunod, entrée « Alimentation et repas » écrit par Myriam Fleury.
  • L’épisode focus sur la Diversification Menée par l’Enfant que j’ai enregistré sur le podcast Papatriarcat.

Les douces violences

Ma chronique d’octobre pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Les douces violences - chronique Bougribouillons

Les douces violences sont, je pense, une des choses les plus difficiles à remettre en question dans notre comportement envers les enfants. En effet, lorsque l’adulte agit ainsi, la plupart du temps, il ne cherche pas à nuire et n’en a même pas conscience. C’est ponctuel et spontané.

Parfois, c’est juste une habitude, comme parler de l’enfant en sa présence sans l’inclure à la conversation. D’autres fois, c’est un manque de conscience de notre geste, comme essuyer le nez de l’enfant sans le prévenir. Il y a aussi ces comportements, pleins de bonnes intentions, comme donner des surnoms à l’enfant sans jamais l’appeler par son prénom. Parfois, c’est pour une question de praticité, comme coincer le bavoir sous l’assiette, ou encore, une impatience ponctuelle, comme râler parce que son bébé vient de faire caca dans la couche qu’on vient de le changer.

Ce n’est pas vraiment l’acte en lui-même le problème, mais sa répétition, qu’on ne remarque pas forcément. Pour nous rendre compte de notre comportement, il suffit simplement de se demander :
« Comment le vivrais-je si quelqu’un me faisait/disait la même chose ? ».

L’important, je pense, est de demander l’avis de l’enfant. S’il est ok pour avoir le bavoir sous l’assiette ou qu’on l’appelle « mon lapin » de temps en temps, alors il n’y a pas de problème. Les douces violences n’existent plus dès lors que la dominance de l’adulte disparaît, et que l’enfant est respecté.

Références et ressources :

Observer l’enfant

Ma chronique de septembre pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Observer l'enfant - chronique Bougribouillons

Comme le disait Maria Montessori :

« La qualité fondamentale pour le parent  ou l’éducateur est de savoir observer. »

Observer, c’est nous permettre de nous émerveiller de leurs compétences et de leurs ressources. Il est alors plus simple pour l’adulte de faire confiance à l’enfant. Cela favorise également le développement de leur confiance en eux en leur laissant la possibilité de faire seul.
Aussi, l’observation nous permet à nous, adultes, de mieux comprendre (un comportement, un besoin…) et nous offre le recul nécessaire afin d’agir de manière pertinente et adaptée.

Accueillir les émotions

Ma chronique d’août pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Accueillir l'émotion de l'enfant - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

Il est important d’inclure le vocabulaire émotionnel le plus tôt possible, par la parole (et par les signes). Très tôt, l’enfant pourra ainsi verbaliser (ou signer) de lui-même l’émotion qu’il ressent. Tout comme « papa » ou « maman », ce vocabulaire lui sera familier.

Faire rentrer le vocabulaire des émotions dans nos vies, c’est également nous permettre à nous, adultes, de développer notre conscience et notre intelligence émotionnelles, car malheureusement, peu d’entre nous ont été accompagné·e·s dans ce sens.

Pour intégrer le vocabulaire des émotions dans le quotidien de l’enfant, on peut bien sûr l’aider à verbaliser au moment de l’émotion. On peut aussi s’aider d’outils comme des jeux sur les émotions, dès tout petit, ou encore jouer à des jeux d’expression théâtrale avec l’enfant.

J’ai réalisé il y a quelques temps des cartes des émotions, elles sont téléchargeables à prix libre ici :
https://boutique.bougribouillons.fr/produit/cartes-des-emotions-a-imprimer-v2/

L’adultomorphisme, quésako ?

Ma chronique de juin pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Changer de vision - l'adultomorphisme - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

UN ARTICLE
« Avant 5 ans, un enfant ne peut pas manipuler ou faire « exprès » »
https://papapositive.fr/avant-5-ans-un-enfant-ne-peut-pas-manipuler-ou-faire-expres/

UN LIVRE
« Guide pour les pros de la petite enfance » (parents compris 😉 )
https://lesprosdelapetiteenfance.fr/vie-professionnelle/biblio-pro/guide-pratique-pour-les-pros-de-la-petite-enfance

UN TEXTE
« L’adultomorphisme désigne notre tendance à nous autres, les adultes, à interpréter les comportements des enfants comme s’il s’agissait d’adultes miniatures. On les qualifie de provocateurs, pervers, manipulateurs, capricieux, vicieux, jaloux, comédiens, sadiques, calculateurs… Et la liste est longue! « Clément me regarde dans les yeux tout en grimpant sur le fauteuil alors qu’il sait que c’est interdit: il me provoque! », « Si Latifa vient illico presto taper l’enfant qui s’est installé sur mes genoux, c’est parce qu’elle est jalouse! », « Marius se met à pleurer quand il me voit alors qu’il jouait tranquillement… Quel comédien! ». On oublie que le développement intellectuel et affectif d’un enfant est bien distinct de celui d’un adulte. Et pour cause, tandis que le cerveau d’un tout-petit est au début de sa maturation (et le chemin est long, très long), celui d’un adulte est arrivé à la pleine maturité. Par ces adjectifs qui n’ont pas leur place dans la petite enfance, on vient surinterpréter les signaux que ces petits êtres énigmatiques nous adressent. Rassurez-vous, quiconque peut tomber dans l’adultomorphisme s’il n’y fait pas attention: les professionnels qui oeuvrent directement auprès des enfants, les parents, les médecins, les psychologues, les chercheurs… D’où l’importance d’avoir des connaissances aiguisées sur leur fonctionnement intellectuel et de se rappeler à l’autre de temps en temps. » Heloise Junier

Un cadeau pour l’enfant

Ma chronique de mai pour Les Pros de la Petite Enfance.

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Un cadeau pour l'enfant - chronique Bougribouillons

Pour accompagner cette chronique :

Depuis quelques temps, lorsque je vois le comportement de mon ainé avec les plus petits, à l’écoute, verbalisant leurs émotions, je me dis que l’éducation que nous avons choisi et les formidables exemples de nos proches contribuent grandement à lui donner des bases solides sur comment le tout-petit peut être accompagné, au plus proche de ses capacités et de ses besoins.
Plus tard, lorsqu’il aura ou sera au contact d’enfants, il fera certainement un pas, comme je l’ai fait et comme mes parents l’ont fait, mais je sais que l’écoute et l’accompagnement des émotions sera pour lui bien plus facile que ça ne l’est été pour moi.
Bon, il faut aussi avouer qu’il est en formation continue, car chaque jour ou presque, il me demande de lui lire mon travail 😅.

Chaque pas que nous faisons sont autant de pas que nos enfants n’auront pas à faire plus tard. C’est un beau cadeau que nous leur offrons, alors, plutôt que de regarder ce que nous n’arrivons pas encore à leur offrir, soyons fier·ère·s de ce que nous leur offrons maintenant et du grand pas que nous faisons ❤️